Hamon ne veut plus de la note sanction
Le ministre de l’Education nationale lance ce mardi une vaste consultation nationale pour trouver un système de notation « qui stimule » les élèves.
Le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, lance mardi 24 juin une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves », espérant parvenir d’ici à décembre à un « consensus » sur une notation plus « bienveillante ». « Aujourd’hui, notre système d’évaluation souligne les lacunes et les échecs des élèves, ce qui peut être très décourageant pour certains », déclare Benoît Hamon dans un entretien à publié ce mardi dans « Le Parisien ».
La note peut « paralyser » les élèves
Pour le ministre, « l’évaluation doit permettre aux enseignants et aux enfants de mesurer les progrès accomplis et ceux qui restent à accomplir. Il faut qu’elle soit plus exigeante, qu’elle en dise plus, qu’elle soit bienveillante et qu’elle stimule au lieu de décourager ». En dictée par exemple, un élève qui progresse en syntaxe mais continue à faire trop de fautes en grammaire peut être toujours noté zéro. « Comment peut-il savoir qu’il a progressé ? », demande-t-il. « La note doit être utilisée à bon escient. Elle est utile, mais quand elle paralyse, on doit lui substituer d’autres formes d’évaluation », prône-t-il. « On doit pouvoir apprendre et évaluer différemment comme avec les travaux personnels encadrés (TPE) par exemple, qui permettent de juger l’aptitude de l’élève à travailler de manière collective. » Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, est venu lui apporter son soutien mardi matin sur RTL . Si vous souhaitez écouter son interview, cliquez-ici
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