8e JRES : journées du refus de l’échec scolaire et engagement Quokka

afevUne journée très attendue pour la 8e année. La présence de Madame la Ministre de l’Education nationale Najat Vallaud Belkasem, rendait notre participation plus excitante encore. Le thème nous concernait tout particulièrement, puisqu’il s’agissant de l’alliance éducative. Autrement dit : tous les partenaires possibles, probables et improbables, pour accompagner les ados et éviter l’échec scolaire.

Ce sujet me permet de faire le point avec vous, sur des questions qui se sont posées ces derniers temps et surtout sur les engagements de Quokka. Quokka est une association de parents engagés pour aider les ados dans leur recherche d’orientation et de motivation scolaire. Nous n’avons pas vocation à parler politique ou à adresser des messages concernant une réforme ou une forme d’école particulière. Nous faisons la promotion des nouveautés qui nous semblent des solutions différentes et utiles à offrir comme information aux parents. L’Ecole Dynamique par exemple. Nous partons du principe que nous faisons avec ce qui est : parent, ado, école etc…et nous cherchons ensemble des pistes de réflexion pouvant apporter une plus grande harmonie au sein de la famille ou dans le développement de l’enfant. Toute prise de position n’engagera que la personne qui la prononce et n’engagera pas l’association. Vous ne verrez donc pas de prise de partie, politique, religieux, de demande de signature de pétition ni d’engagement auprès de tel mouvement. Il existe déjà des associations de parents comme la FCPE ou laPEEP voire l’APEL qui s’en chargent.

Cette remarque mise à part, l’AFEV fait partie du paysage des grandes associations qui aident les adolescents qui rencontrent des difficultés scolaires.

« Pour l’éducation, le changement c’est lentement : alors soit on se lamente, soit on agit », a déclaré en ouverture Christophe PARIS, directeur général de l’Afev. Les alliances éducatives sont parfois complexes à mettre en place mais les intervenants au débat parisien ont montré qu’elles étaient déjà à l’œuvre au local et les bienfaits qu’elles produisaient sur les enfants concernés.

Et comme pour faire écho à notre combat une étude de Trajectoires Réflexes à montrer que :

Les collégiens ont plutôt une perception positive du collège comme lieu d’apprentissage (c’est avec les professeurs que les trois quarts d’entre eux ont le sentiment d’apprendre les choses les plus utiles) et de socialisation.

En revanche l’apprentissage de la citoyenneté se fait plus facilement pour ces jeunes, au sein de la sphère privée, plutôt qu’à l’école.

55 % des collégiens ont l’impression que la citoyenneté, telle qu’elle est abordée par les professeurs, ne correspond pas à leurs préoccupations.

C’est avec la famille (90 %) ou les amis (90 %) que les collégiens expriment leurs idées le plus facilement et non au collège (51 %).

Notre ministre nous a affirmé que l’école faisait tout pour répondre aux besoins des enfants mais parallèlement qu’il ne fallait pas tout attendre de l’école. Ce paradoxe nous laisse perplexe devant les difficultés, parfois légitimes, que rencontrent les associations ou les coachs à pénétrer l’enceinte scolaire afin d’accompagner les ados dans leurs difficultés. La légitimité est difficile à acquérir et permet surtout une école à 2 vitesses, ceux qui peuvent se payer un coach et les autres qui ne peuvent pas.

Voila pourquoi le mouv’ des parents est important, pour que les personnes les plus adéquates, les plus concernées face à l’avenir incertain de leurs ados soient présentes, actives et impliquées auprès de l’école. Voici la raison d’être, du premier salon pour le parent d’ado, qui aura lieu le dimanche 6 novembre 2016 à l’Espace Reuilly 75012 Paris. Nous vous en reparlerons

Ensemble, construisons un avenir souriant  !

Publié le 26 septembre 2015 | |

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